Méthodologie d’échantillonnage sur le terrain et analyse en laboratoire
Sur le terrain, munie d’une brosse à dent, de flacons et de sondes, la phase de collecte peut commencer.
Pour chaque source, les diatomées ont été collectées soit en brossant le bord en pierre soit en prélevant directement les sédiments fins.
Sur place, différentes variables physico-chimiques sont mesurées comme la conductivité (µS/cm), la température (°C) et le pH (unité pH) à l’aide d’une sonde WTW (photo ci-contre). Ceci nous permet d’enregistrer en même temps les conditions écologiques associées au prélèvement et donc de connaitre les conditions de vie des espèces de diatomées collectées.
Enfin, in-situ, un prélèvement d’eau est collecté afin de mesurer la concentration en ions majeurs (chlorures, ammonium, nitrates, nitrites, orthophosphates, sulfates, calcium, magnésium, potassium et sodium) ainsi que les carbonates.
Depuis 2018, des mesures de la radioactivité naturelle de l’eau par spectrométrie gamma sont effectuées.
De retour au laboratoire, le prélèvement d’eau est filtré puis analysé grâce à un chromatographe ionique HPLC afin de mesurer la concentration en ions majeurs. La concentration en carbonates est également mesurée en utilisant un kit Hach.
Pour les diatomées, une petite partie de l’échantillon (2 ml) est traitée avec de l’eau oxygénée pendant quelques jours puis rincer avec de l’eau déminéralisée afin de ne conserver que le frustule en silice des diatomées et de pouvoir les observer et les identifier en passant à la phase d’observation au microscope optique.
Pour terminer, afin d’améliorer l’observation des diatomées, il est possible de les analyser avec un microscope électronique à balayage mais avant, ils restent à faire la filtration de l’échantillon traité et la métallisation des diatomées déposées sur un support.