En 1878, M. Truchot, dans son Dictionnaire des eaux minérales du département du Puy-de-Dôme, écrivait à propos des sources: « on en compte plus de quarante qui, sortant des fentes du granit, jaillissent sur les deux côtés du ruisseau le Courançon et qui diffèrent notablement par leur température, tout en présentant une grande uniformité dans la composition. »
Actuellement, une dizaine de sources ont été échantillonnées avec une température variant entre 15 et 57°C. Les sources, aménagées ou non, ont été prises en compte comme les sources servant à la pétrification.
A l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments servant à la pétrification, les diatomées ont été collectées. Voici quelques diatomées présentes dans le bâtiment des sources du Pré Merciaire:
Les échelles de pétrification des sources du Pré Saint-Amand, endroit extraordinaire, ont aussi été examinées. Ce milieu particulier, où la luminosité est limitée et où le recouvrement du bois par le calcaire est rapide, induit un milieu contraignant pour les diatomées. Voici un florilège de diatomées présentes à la sortie du bâtiment où s’écoulent les sources du Pré Saint-Amand:
23 juillet 2016
Quatre sites supplémentaires ont été échantillonnés: deux sources du Mont Cornadore, la source Anthonia, la source de la Poste et le marais salé. L’ancien établissement du Mont Cornadore, endroit fabuleux et désolé, a été un des endroits les plus étonnants à échantillonner; en effet, pour la première fois, j’ai collecté des diatomées sur des escaliers et elles étaient présentes comme en témoigne ce cliché montrant des Amphora prises au microscope.